Wuzhen

En préambule

Wuhzen fait partie de ces villes d’eau proches de Shanghai. Si beaucoup l’a compare à une « Venise chinoise », personnellement nous n’irons pas jusque là. Certes il y a l’ambiance lacustre, les bacs à godille et leurs bateleurs, mais cela s’arrête là. Par après, on ne peut que s’émerveiller du soin apporté à la restauration des bâtiments de la cité, le charme rustique de ses rues où s’entremêlent habitations résidentielles (rénovées et au confort moderne), lieux de villégiature touristique, musées et petits commerces.

Journal du voyage

En marge

A propos du tourisme
Au 140 millions de touristes venus visiter la Chine (en 2018), s’ajoutent les bataillons de chinois ayant décidé de connaître mieux leur pays. Un tourisme alimenté par les personnes âgées (les retraites sont prétendues bonnes selon ce que l’on a entendu) et les jeunes ayant accédé à un revenu « à l’occidentale ». Ce qui fait dire à certains que le tourisme occidental n’est plus un véritable produit économique d’appel, et fait ainsi régresser l’usage populaire de l’anglais. Mais aussi montre l’intérêt mis par le gouvernement à la promotion des zones touristiques au caractère de « Chine ancienne ». Il s’agit certainement d’une volonté de limiter « l’occidentalisation » du peuple en le ramenant à ses fondamentaux locaux.

A propos de la teinture indigo
L’industrie textile est particulièrement développée dans la région. C’est une des industries les plus importantes de Wuxi. Ce fut aussi un artisanat prospère dans les temps anciens. Ce sont avec les feuilles de l’indigotier (« ai ») que l’on réalise cette teinture produisant des vêtements de belle facture et grande qualité esthétique. La nécessité de disposer de beaucoup d’eau explique certainement cet artisanat dans la ville.
Une technique qui a encore ses adeptes dans le do-it yourself.