Blog [Jeudi 19]
Ce matin là, c’est un peu molasson. Lever tardif, douche impossible vu qu’il caille dans les chambrées, pas d’Internet pour les Topringues, pas de petit déjeuner pourtant prévu dans la location de chambre car l’hôtel ne le fait plus… On se décide toutefois d’aller au monastère. Pour cela, d’après les infos collectées, il faut prendre un bus N°3, on vient de découvrir à peu près où se trouve l’arrêt de ce bus, mais on ne sait pas où il faut acheter les billets…
On trouve finalement l’arrêt de bus. Le distributeur de tickets est en panne et sans mention de ce qu’il faut faire. On nous dit que l’on peut payer au chauffeur. Le bus arrive. Pas de ticket, il suffit de mettre 1 Yuan (par personne, soit 73 centimes) dans une boîte en plastique à l’entrée proche du conducteur. Plutôt fun!
Nous voilà partis pour le monastère. Mais en cours de route, on nous fait descendre et on nous indique de nous rendre dans un grand bâtiment proche du « musée de la culture tibétaine ».
On nous demande nos billets d’entrée (achetés la veille dans une boutique du centre ville), et on prend une navette pour aller sur la place face au monastère. Chose que l’on aurait pu faire directement si l’on avait pris le bon bus, mais fallait-il encore le savoir.
Arrivé sur le lieu dénommé « le petit Potala », le spectacle est magique.
Nous optons pour le circuit circulaire en empruntant une route et parfois un chemin, et non l’ascension des marches. La visite du monastère commence, mais bien entendu il est interdit de photographier en intérieur comme dans beaucoup de temples bouddhistes.
Par contre, divers autres bâtiments sont disponibles à la visite et où l’on peut photographier. Le code de visite de certaines salles est strict et défini. Considéré le nombre de caméras et la fameuse et incontournable reconnaissance faciale, on ne se risque pas trop à le faire. Par ailleurs, il ne faut pas avoir de lunettes de soleil, ni de chapeau et la visite doit se faire dans le sens des aiguilles d’une montre. Comme je suivais un chinois, j’ai compris qu’il était autorisé de péter, mais il n’a pas craché… donc je ne sais pas si cela était autorisé. Par contre, ce qui l’est, c’est de laisser des billets de banques dans les nombreuses urnes prévues à cet effet ; sinon acheter des canettes et des fruits bénis certainement.
L’un des bâtiments permet une ascension sur 3 étages. Au somment la vue est splendide sur les toits dorés (et ce n’est pas du toc), le village proche et ses toits de bois, les villes ancienne et nouvelle de Shangri La, ainsi que le lac. Les hautes montagnes des contreforts du Tibet se dessinent dans les nuages au fond de ce décor majestueux.
A 12h12 (!) alors que nous sommes sur la terrasse à côté de lui, un moine frappe un énorme gong et souffle dans une trompe tibétaine, ce qui résonne dans toute la vallée !
Nous redescendons par les escaliers mais avant de quitter ces lieux, nous faisons une petite marche autour du lac pour pouvoir notamment photographier le monastère de loin. Au retour, un yak un peu agressif occupe le bord du chemin, et bien peu rassurés nous arrivons à continuer notre chemin.
Nous reprenons la navette, et allons visiter le centre de culture tibétaine. Un bâtiment immense, des collections et des collections et un final au pas de course dans de gigantesques boutiques à big pognon ; bref nous fuyons.
