Mardi 17
Après avoir déposé nos sacs à dos au guesthouse, nous partons à nouveau dans les rues illuminées de Lijiang en quête de quelque chose à se mettre sous la dent et dans le gosier fortement asséché.
Un tout petit restau situé près de la rivière attire notre attention. Nous nous installons et comme d’habitude, c’est l’interrogation sur ce que l’on peut manger en fonction de ce qui est disponible sur la carte.
Bigloulou opte pour un plat de yak (ce qu’il va regretter ce pauvre chou de marigot car « too spicy » !). Moi je voudrais manger une soupe. On en choisit une au hasard, ainsi qu’un autre plat. Mais la serveuse nous fait comprendre que l’autre plat est en réalité l’accompagnement de la soupe.
Nous avons choisi du lotus. On patauge sérieux dans ce menu inconnu mais l’on décide de partir pour cette nouvelle aventure culinaire.
Progressivement, nous allons comprendre ce qu’il en est. Au centre de la table se trouve une plaque encaissée munie d’une grille. Bref, c’est un réchaud que la serveuse allume, une bouteille de gaz étant située au dessous. Elle arrive après avec une marmite contenant du bouillon. Bref, on fait notre soupe.
Elle vient y jeter par la viande, les légumes après le lotus, et la gamelle bout à donf. Elle apporte de petits raviers contenant des herbes coupées finement et des épices.
On va à la pêche dans la marmite pour y extraire les morceaux supposés de boeuf, carottes, poireau, tomates et lotus. On les trempe dans le mélange et hummmm que c’est bon, tout autant que le potage.
Nous arrosons cela de la bière Dali V8… qui n’a vraiment pas la cylindrée qu’elle revendique.
