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Restaurant «Qianmen Quanjude Roast Duck »

Le canard laqué de Beijing

Blog [Jeudi 25]

Aller à Pékin et ne pas manger du canard laqué est une chose qui ne peut arriver qu’aux végétariens… Mieux encore, aller le déguster dans la plus ancienne enseigne de la capitale est véritablement un must.
Et chose que Lafrange qui avait expérimenté dans des années antérieures n’aurait su manquer et nous faire partager ce plaisir (excepté l’addition…!).

Tout d’abord une précision : le Qianmen Quanjude n’est pas un établissement oriental de la famille Lejude.
La chose étant précisée, l’établissement a quant à lui était fondé en 1864 sous le dynastie Qing. Il a été rénové a plusieurs reprises, dont 1901 (avec construction du deuxième étage), en 1992 (déplacement de la partie ancienne et historique) et 2007 ou le restaurant a été complètement rénové.
Suite à ce succès, l’enseigne s’est dupliquée dans divers lieux de la capitale (dont celui de Wangfujing).
Le restaurant sert en continu mais selon des horaires bien précis, et il est naturellement recommandé de réserver.
Moyennant un supplément les novices de la dégustation du coin coin peuvent obtenir l’assistance d’une serveuse dédiée… Bon, c’est ce que nous avons fait, sans toutefois suivre complètement les règles.
Ce restaurant a été rénové il y a quelques années mais son ambiance demeure authentique. Nous pénétrons dans une salle immense ou festoient des centaines de convives.

Bien que l’on nous présente la carte disposant de nombreux plats, Lafrange annonce la couleur la couleur : le canard laqué dans son mode traditionnel. Quelque temps après, le préposé cuisinier arrive avec le canard sur un chariot.
Le grand fun naturellement c’est la découpe (chirurgicale) du canard sous nos yeux ébahis et interrogateurs.
La serveuse apporte directement les premiers morceaux, ceux extraits du du dos. Un bol de liquide sucré est disposé sur la table, et l’on peut y plonger ces morceaux.
Par après c’est la polka de toutes sortes de plats censés accompagner ce repas.

Mais tout l’art de la parfaititude dégustatrice consiste à emballer les morceaux de viandes.
On extrait des galettes chaudes des paniers. Dans ceux-ci on dispose la viande trempée dans la fameuse sauce (aux prunes soit en dit), on ajoute divers condiments et l’on emballe le tout. Le process se réalise avec des baguettes, mais on a vite compris qu’on aurait pas fini avant la fermeture, donc on y mets les mimines.

Bien que l’on ai pas mangé à midi, on ne finira pas tout ce qui est disposé sur la table. On renoncera de même au bouillon fait avec la carcasse, et même au dogy-bag du fait que l’on part le lendemain…

 

Satisfaits et repus, nous reprendrons le métro après avoir vu de loin la place illuminée.

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